A l’Ouest de Funchal

Câmara de Lobos

Le 1er jour nous partons vers l’Ouest de Funchal. Evelyne nous emmène d’abord vers Camara de Lobos. Petit problème : c’est le jour du marathon du coin. La route est bloquée une 1ère fois pour le passage des coureurs et une 2ème fois avant de pénétrer dans Camara do Lobos. Nous rejoignons le port à pied. Pendant le trajet, nous avons la surprise de découvrir un tableau mural relatant la visite et le séjour de Winston Churchill en 1950. Il a même peint quelques paysages de Camara de lobos.

C’est une ville de plus de 35.000 habitants. En plus de cette commune, 4 autres villages font partie de cette municipalité dont Curral das Freiras à l’intérieur des terres que nous aurons l’occasions de visiter un autre jour.

Au passage, petite incursion dans l’église Notre Dame de la Conception avant d’atteindre le port. Des bâteaux tirés sur le bord de mer en cale sèche, d’autres à l’ancre. Le paysage est agréable, manque que le soleil.

Le quai est vivant, une terrasse attend les consommateurs mais le temps nous manque. Il nous faut déjà remonter pour rejoindre le car.

Le Belvédère de Cabo Girão

Après Câmara de Lobos, nous traversons la vallée de l’Estreito de Câmara de Lobos au travers des vignes qui recouvrent les terrasses vertes avant d’arriver au belvédère de Cabo Girão.

L’endroit est un des passages des touristes. Il faut rejoindre à pied la plateforme de verre. Beaucoup de monde. Mais pas la bousculade, il est possible de s’approcher de la rembarde. Bon la vue sur la mer et sur la côte est belle, mais la plateforme n’est pas d’un intérêt extraordinaire.

On retrouve assez vite le car.

Le village de Ribeira Brava

Dans Ribeira, petite incursion dans l’église St Benoit précédé d’un très joli parvis de en galets formant une jolie mosaïque. Le clocher est recouvert d’une carreaux de faïence blanc et bleu du plus bel effet. Puis direction le bord de mer. Pas grand’chose à voir : une grande tente où toute la ville semble s’être réunie, un ensemble musical est en pleine représentation. Une petite balade le long du bord de mer donne à voir une côte assez déchiquetée et faite à l’Est et à l’Ouest de hautes falaises. Pas de belle plage de sable fin. Un petit port où traînent quelques bateaux. L’ensemble semble assez triste. Mais le jour, un Dimanche, et un ciel plombé doivent y être pour beaucoup.

Une boutique de souvenirs propose tout un assortiment de sacs, chaussures, etc… réalisés à partir du liège. Beaucoup de touristes s’y retrouvent car peu d’autres commerces.

Rabaçal et la levada des 25 fontaines

En quittant Ribeira Brava, nous remontons vers le Nord Ouest en traversant le plus haut plateau de Madère: le plateau Paul da Serra.

Le site Easyvoyage pour ce plateau déclare : « il constitue aussi un but d’excursion surprenant, en raison du brouillard qui l’envahit fréquemment et qui donne à l’endroit un caractère surnaturel. Un peu comme si on s’était égaré dans les landes bretonnes, le crachin et le froid en moins.

Alors nous sommes pleinement dans le sujet. Les nuages très bas dès la montée ont rendu la visibilité difficile. Sous le soleil, je ne doute pas que le paysage doit être magnifique. Mais on n’a commencé à avoir une vue plus lointaine lors de l’arrêt au départ de la rando au lieu dit Rabaçal. Comme je m’étais ouvert à Evelyne de mon envie de découvrir la rando vers la levada des 25 cascades, elle a fait stopper le car afin que ceux qui étaient intéressés puissent descendre du car.

Elle a bien fait car descendus à 3 ou 4, nous avons vite compris que la température est glaciale. Un froid humide pénétrant pire que dans les landes bretonnes. De plus la rando en question est particulièrement pratiquée sur l’île : le parking est plein de voitures (voir la photo empruntée à Google Earth). A raison de 2 personnes par voitures, il doit y avoir plus de 100 à 200 personnes sur le chemin de la levada. Bon ce sera pour une prochaine fois.

Nous repartons pour Porto Moniz sur la côte. Le ciel se dégage quelque peu.

Porto Moniz

Porto Moniz possède des piscines naturelles dans les creux des rochers de lave noire. Pas le temps de se baigner, d’ailleurs c’est possible mais pas trop recommandé car les roches volcaniques sont déchiquetées et coupantes.

Le paysage en bord de mer est de toute beauté avec cette roche noire sur laquelle se détachent l’écume blanche des vagues. Par gros temps, le spectacle doit être splendide.

Repas pris dans un des restaurants, mais pas d’autres chose à faire que se promener le long de la côte.

Pour le retour, passage le long de la côte Nord et passage éclair à Seixal avant de redescendre vers Funchal et clôturer cette journée.