Le centre de l’île de Madère

Eira do Sorado

Le car nous emmène le Lundi matin au pic d’Eira Sorado. Pas très loin de Funchal, la montée vers le pic est rapide.

Le site est très fréquenté et bein aménagé pour recevoir les touristes.

Il faut constater que Eira do Serrado est un site superbe, avec des vues extraordinaires sur les montagnes alentour. Un sentier bien aménagé avec de larges marches nous conduit jusqu’au belvédère qui surplombe la vallée des nonnes et le village de Curral das Freiras niché au fond de la vallée.

Petit village perdu au milieu des montagnes, les nonnes s’y réfugiaient pour fuir les pirates qui attaquaient souvent Madère.

Après un long moment passé sur le pic d’Eida Sorado, le car va nous emmener dans la vallée des nonnes voir de près ce petit village.

Curral das Freiras

De la place du village de Curral das Freiras on peut apercevoir l’avancée rocheuse où est accroché le belvédère de Eira do Sorado, et au zoom on peut même voir les visiteurs.

Mais à part ça, quelques magasins de souvenirs, un bar restaurant.

Les habitants vivent encore de la production des châtaignes. De nombreux châtaigniers poussent dans toute la forêt. Ils ont créé des utilisations culinaires multiples à base de châtaignes.

Le tourisme doit aussi leur apporter un supplément, mais l’endroit n’est pas trop fait pour garder les touristes.

On y fait un petit tour et on repart.

Pic do Arieiro

La montée vers Eida do Sorado est magnifique, nous avons l’air de survoler les nuages. L’arrivée au sommet est plus compliquée. Très difficile de garer le car, beaucoup de monde.

Tout le monde descend laissant le chauffeur se débrouiller. Nous sommes au-dessus des nuages, le soleil est rayonnant mais avec l’altitude il fait frisquet.

Il faut se frayer un chemin pour atteindre le sommet. Très belle vue, le panneau indique que nous sommes à 1810 mètres.

Du côté Ouest, un chemin descend pour rejoindre le pic voisin (Pico do Gato et plus loin le Pico do Ruivo). Du monde sur ce chemin pour admirer la vue sur le fond de la vallée.

Il y a tellement de monde que pour éviter un touriste, mon épouse heurte un rocher et se retrouve par terre avec un genou amoché.

Le retour est plus problématique que la montée. De nombreux car descendent et avant une petite chapelle, énorme bouchon. La route est encombrée par un chantier avec un camion qui prend la moitié de la route. La circulation est totalement bloquée. Le groupe descend et s’éparpille sur le route, certains descendent vers la chapelle, d’autres entrent dans une pisciculture ou errent sur la route.

Au bout d’un bon moment, on peut enfin repartir pour rejoindre l’hôtel pour le déjeuner.